Le plaisir d’une petite sieste a toujours été lié au reproche de la pure paresse. A cause de ces clichés culturels, la sieste est devenue un démon à combattre alors que son plaisir est apprécié par tous ceux ou celles qui le rejettent.
Un corps qui demeure actif durant 12 heures d’affilés aura du mal à se tenir éveillé, car la force de l’attention perd de ses capacités dès les premières heures suivant une activité sensorielle ou cérébrale intense.
En revanche, la sieste est une sorte d’équilibrage de la force de vigilance et de l’attention chez un être humain, un moment de détente et de régénérescence permettant au corps de recharger sa batterie.
Promoted Content
Des recruteurs américains l’admettent :
Selon une récente étude de l’université du Colorado, faire une sieste est susceptible d’accroître les capacités d’apprentissage et de développer la vigilance et la productivité d’une personne.
De grands patrons comme Apple et Google ont admis les résultats de cette étude et permettent, aujourd’hui, à leur employeur de faire une pause-sieste afin de régénérer la force et la vigilance sensorielle.
Si on suppose que le cerveau est un disque dur en état de saturation, la sieste intervient comme une réactualisation de la mémoire interne et une réinitialisation qui permet de défragmenter l’espace du disque.
Promoted Content
Ainsi, faire une sieste d’une heure après le déjeuner est une habitude bénéfique pour le cerveau dont les capacités de stockage sont facilement saturables.
Du moment qu’on est conscient de l’utilité de la sieste comme procédé de redémarrage du cerveau, il faut maintenant avoir une planification préalable pour que cette sieste soit la plus efficiente que possible.
Pour cela, le Wall Street Journal aurait, peut-être, un petit conseil à nous dévoiler :
Voir la page suivante