« Big Pharma » a joué un rôle important dans la promotion de « l’épidémie » de TDAH aux États-Unis, ce qui a convaincu les parents et les médecins que le TDAH est un problème fréquent chez les enfants et qu’il devrait être médicamenté.
Cependant, de nombreux pays sont en désaccord avec la position américaine sur le TDAH, si bien qu’ils ont des structures entièrement différentes pour la définir, la diagnostiquer et la traiter.
Pourquoi la France définit le TDAH différemment ?
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Selon les « Centers for Disease Control and Prevention » (CDC), environ 11% des enfants américains âgés de 4 à 17 ont été diagnostiqués avec un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) en 2011.
Par contre, sa prévalence en population française a été estimée entre 3% et 5% chez l’enfant d’âge scolaire. Pourquoi cette différence ? Les pédopsychiatres français utilisent un système différent de celui des psychiatres américains pour classer les problèmes émotionnels dans l’enfance.
Au lieu d’utiliser le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) de l’APA, les Français utilisent un autre système de classification produit par la Fédération Française de Psychiatrie, la Classification Française des Troubles Mentaux de l’Enfant et de l’Adolescent (CFTMEA).
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De plus, la France définit le TDAH comme un trouble sociologique causé par un ensemble de situations sociales, alors que les États-Unis considèrent le TDAH comme un trouble neurologique dont les symptômes sont le résultat d’un dysfonctionnement biologique ou d’un déséquilibre chimique dans le cerveau.
La définition du TDAH en France diffère radicalement de celle des États-Unis, en partie parce que l’industrie pharmaceutique a aidé à définir le TDAH aux États-Unis. De même, les méthodes de traitement de la France diffèrent donc grandement de celles pratiquées aux États-Unis.
Méthodes de traitement du TDAH utilisé en France :