N’existe-t-il pas des moyens pour contrecarrer cette hausse de personnes atteintes de cécité ?
L’étude du professeur Bourne et de son équipe n’a pas pris en considération l’impact des améliorations possibles dans le diagnostic, le traitement et l’accès aux soins de santé. Il explique que « la raison en est que ces données ne peuvent être estimé avec précision ».
Cependant, Bourne insiste sur l’amélioration de ces soins de santé afin que ces estimations puissent être vues en baisse d’ici 2050. « Avec l’accroissement du nombre de personnes ayant une déficience visuelle, nous devons prendre des mesures pour porter nos efforts de traitement actuels à un niveau mondial ».
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Bourne ajoute que les systèmes de santé dans les pays en développement doivent être améliorés, et plus de chirurgiens et d’infirmières doivent être formées dans ces régions afin qu’ils puissent fournir de meilleurs soins de santé oculaire.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) semble aussi rejoindre la même logique, puisqu’elle estime que « 80 % de l’ensemble des déficiences visuelles peuvent être prévenues ou guéries ». Face à ces enjeux, l’organisation onusienne a instauré un plan d’action mondial (2014-2019) intitulé «Towards universal eye health » ou ” Vers la santé oculaire universelle”.
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