10 citations d’un chef amérindien des Sioux d’Oglala Lakota, qui feront réfléchir sur la société dans laquelle nous vivons

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Ayant vécu de 1863 à 1939, Luther Standing Bear était un chef amérindien des Sioux d’Oglala Lakota. C’est l’un des rares à avoir connu à la fois la vie indigène des habitants des Grandes Plaines et celle qui leur a été imposée par l’arrivée des envahisseurs évangélistes. Élevé dans la pure tradition de ses ancêtres jusqu’à l’âge de 11 ans, il a suivi des études en Pennsylvanie, à la Carlisle Indian Boarding School, où il a appris l’anglais et le mode de vie européen.

10 citations d’un chef amérindien des Sioux d’Oglala Lakota, qui feront réfléchir sur la société dans laquelle nous vivons

Mais ses racines indigènes étaient très profondes et lui ont donné la place naturelle d’interlocuteur entre ces deux cultures. Ayant été à la fois écrivain, éducateur et acteur, il fût l’un des défenseurs de la culture sioux les plus connus. Il s’est donné pour mission de protéger le patrimoine du peuple auquel il appartenait.

Parfaite combinaison de la sagesse et la culture :

Avant sa mort en 1939, Luther Standing Bear avait publié quatre livres et était devenu le chef du mouvement progressiste visant à préserver le patrimoine et la souveraineté des Amérindiens, c’était aussi une voix forte dans l’éducation de l’homme blanc sur le mode de vie des Amérindiens.

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S’étant accommodé à vivre deux modes de vie différents, Luther standing Bear était un homme très cultivé, mais aussi doté d’une grande sagesse. Nous vous présentons 10 d’entre ces citations les plus célèbres. Ils vous donneront matière à réfléchir et changeront peut-être votre vision de la société.

1. “Les louanges, les flatteries, les manières exagérées, et les belles paroles ne faisaient pas partie de la politesse Lakota. Les manières exagérées étaient considérées comme de la mauvaise foi, et ceux qui parlaient constamment étaient considérés comme impolis et irréfléchis”.

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Voici la suite des citations de Luther Standing Bear, qui changeront sûrement votre vision du monde :

2. “On enseignait aux enfants que la vraie politesse devait être définie par des actions plutôt que des mots. Ils n’ont jamais été autorisés à passer entre le feu et la personne âgée ou un visiteur, à parler alors que d’autres parlaient, ou à se moquer d’une personne infirme ou défigurée. Si un enfant essayait de le faire sans réfléchir, un parent le remettait immédiatement dans le droit chemin avec une voix calme”.

3. “Le silence était significatif pour le Lakota, et l’accord d’un moment de silence avant de parler était fait dans la pratique de la vraie politesse et tenait compte de la règle selon laquelle « la pensée vient avant la parole » … et au milieu de la douleur, la maladie, la mort ou le malheur de quelque nature que ce soit, le silence était la marque de respect. Le strict respect de ce principe de bonne conduite a été la raison, sans doute, pour laquelle l’homme blanc l’a faussement qualifié de stoïque. On l’a jugé bête, stupide, indifférent et insensible”.

4. “Les vastes plaines ouvertes, les belles collines qui ondulent et les ruisseaux qui serpentent n’étaient pas « sauvages » à nos yeux. C’est seulement pour l’homme blanc que la nature était « sauvage », seulement pour lui que la terre était « infestée » d’animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». Pour nous, la terre était douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère”.

5. “Le sentiment de fraternité pour toutes les créatures de la terre, du ciel et de l’eau était un principe réel et actif. Les Lakotas éprouvaient pour le monde des animaux et des oiseaux un sentiment fraternel qui écartait tout danger ; en fait, certains d’entre eux étaient devenus si proches de leurs amis à plumes ou à poils qu’ils parlaient en véritables frères une langue commune”.

6. “Cette conception de la vie et de ses relations consistait à humaniser et à donner au Lakota un amour respectueux. Elle a rempli son être avec la joie et le mystère de la vie ; elle lui a donné le respect pour toute la vie ; elle lui a fait une place pour toutes les choses dans le système de l’existence avec la même importance pour tous”.

7. “C’était bon pour leur peau de toucher la terre et les personnes âgées aimaient retirer leurs mocassins pour fouler la terre sacrée avec leurs pieds nus. Leurs tipis étaient bâtis sur la terre et leurs autels étaient faits de terre. Les oiseaux qui volaient dans l’air venaient se reposer sur la terre, qui est le lieu de repos final de toutes les choses qui vivent et croissent. Le sol apaisait, fortifiait, purifiait et guérissait. C’est pourquoi le vieil Indien continue à s’asseoir sur la terre au lieu de se redresser et de s’éloigner de ce qui lui donne la force vitale. Le fait d’être assis ou couché sur le sol lui permet de penser plus profondément et de sentir avec plus d’intensité. Il entrevoit plus clairement les mystères de la vie et se rapproche fraternellement des autres existences qui l’entourent”.

8. “Tout possédait une personnalité, seule la forme différait de nous. La connaissance était inhérente à toutes choses. Le monde était une bibliothèque et ses livres étaient les pierres, les feuilles, l’herbe, les ruisseaux, et les oiseaux et les animaux qui ont partagé, aussi bien avec nous, les tempêtes et les bénédictions de la terre. Nous avons appris à faire ce que l’élève apprend seulement de la nature, et c’était pour sentir la beauté. Nous n’avons jamais déblatéré contre les tempêtes, les vents furieux, les gelées et les neiges. Donc tout ce qui vient, nous devons le régler nous-mêmes avec plus d’efforts et d’énergie, mais sans se plaindre”.

9. “Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature”.

10. “On m’a imposé la civilisation … et cela n’a pas ajouté de connaissance à mon amour incorruptible de la vérité, de l’honnêteté et de la générosité”.