Les producteurs de coton burkinabé ont décidé d’arrêter l’utilisation des semences OGM de Monsanto pour booster leur activité ! Depuis que le pays est revenu au coton conventionnel, les récoltes sont fructueuses et le produit est d’une qualité bien meilleure !
En 2009, le Burkina Faso a décidé de collaborer avec le géant américain de la biotechnologie agricole, Monsanto. Tous les producteurs du pays se sont mis donc à planter des graines du coton transgénique optimisées dans les laboratoires de l’entreprise américaine. Celle-ci avait fait des promesses pour plus de profits et de rendement et moins de travail sur les champs.
Le coton OGM : les producteurs burkinabés affreusement déçus !
En 2016, les producteurs burkinabés ne s’y retrouvent pas. La Sofitex (Société des fibres textiles), une grande société nationale qui exporte le coton du Burkina Faso, a perdu beaucoup d’argent à cause de la qualité du coton OGM dont la fibre est trop courte.
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En effet, le coton burkinabé se caractérise par une fibre longue. « Notre coton burkinabé était traditionnellement incomparable, de grande qualité grâce à sa longue fibre. On faisait la différence… », explique Karim Traroré, président de l’UNPCB (Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina).
Les professionnels ont constaté que la longueur de la fibre est devenue plus courte de 0.8 mm, et ce dès la deuxième récolte. Un responsable d’entreprise de production de coton déclare ceci : « La différence entre le coton OGM, dit BT, et le coton conventionnel est liée à la longueur de la fibre, la longueur de la soie. Le coton BT présente une soie courte par rapport au coton conventionnel qui a une soie longue… ».
À noter que le coton à fibre courte, se vend à un prix beaucoup moins cher dans le marché mondial. Du coup, la Sofitex demande à Monsanto de payer les pots cassés… Pour la firme américaine, la mauvaise utilisation des semences OGM serait à l’origine de la baisse de profit.
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Parfois, la marche arrière s’avère être le meilleur des choix !
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