Grandir en sécurité et heureux est une chose que tout parent s’efforce de faire, ou du moins devrait faire.
Mais quand Ana Paula Tolosa Safigueroa est née, sa mère n’avait que 13 ans et, pour éviter un scandale, la grand-mère d’Ana a pris des mesures draconiennes.
Ce n’est que bien des années plus tard que la vérité a éclaté et qu’on a appris à Ana qu’elle ne vivait qu’à 20 pâtés de maisons de sa famille biologique, écrit le journal britannique The Sun.
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Pour moi, la famille signifie vraiment tout.
C’est pourquoi cela fait si mal de lire que tout le monde ne bénéficie pas d’une enfance heureuse et rassurante.
C’est pendant cette période que nous avons besoin de l’amour et du soutien de nos proches pour pouvoir devenir la meilleure version de nous-mêmes.
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Mais tout le monde est loin de pouvoir y participer.
Lorsque Ana Paula Tolosa Safigueroa a grandi, elle a commencé à remarquer à quel point elle et sa famille étaient différentes.
Bien sûr, toutes les familles ont des personnalités différentes, mais c’était plus compliqué.
Ana a remarqué qu’elle ne ressemblait à personne d’autre dans la famille.
Et il y avait une explication à cela.
Vendue à la famille par sa grand-mère
La famille dans laquelle elle avait grandi n’était pas la sienne.
Elle s’y était retrouvée après un accord entre sa grand-mère biologique et la famille où elle vivait.
« Quand je suis née, la sage-femme a dit à ma mère que j’étais un garçon et qu’ils m’avaient donnée à des gens de la ville de Magdalena. Tout n’était qu’un mensonge fictif pour que ma vraie mère ne puisse pas me trouver « , déclare Ana à la chaîne de télévision TN selon The Sun.
Ce n’est que des années plus tard qu’elle apprendra qu’elle n’était qu’à 20 rues de sa famille biologique en Argentine.
Quand Ana a eu 24 ans, sa famille adoptive ne pouvait plus cacher la vérité.
Ils ont raconté comment sa grand-mère biologique l’avait vendue pour éviter un scandale.
Sa mère n’avait que 13 ans lorsqu’elle a eu Ana, et sa grand-mère ne pouvait pas vivre avec la honte.
Mais il faudra plusieurs années avant qu’elle ne reçoive la nouvelle qu’elle attendait depuis longtemps.
Elle voulait une famille
Comme la fille avait accouché si tôt, elle ne voyait pas d’autre moyen que de se débarrasser de la honte en donnant ce bébé à une famille étrangère.
Ana était déterminée à essayer de retrouver sa vraie mère et a partagé son histoire sur les médias sociaux.
Elle y a également posté une photo d’elle lorsqu’elle était enfant et a demandé que le post soit partagé afin qu’elle puisse obtenir une réponse à son énigme.
C’est ainsi que la situation a évolué.
Après quelque temps, sa cousine biologique l’a retrouvée et a rapidement remarqué qu’Ana ressemblait beaucoup à sa tante Devora.
Ana ressemblait particulièrement à ses filles, et sa cousine l’a contactée pour en savoir plus.
Après quelques appels et un test ADN pour confirmer l’hypothèse.
Le test a montré qu’il y a 99,9 % de chances qu’Ana et Devora soient mère et fille.
Retrouvailles avec la mère
Après ce qui a dû leur sembler une éternité durant, elles ont enfin pu être réunies.
Devora, qui n’avait jamais obtenu de réponse sur ce qui était arrivé à son enfant, a enfin pu voir sa fille bien-aimée.
Après une période d’appels vidéo due à la pandémie de corona, elles ont enfin pu se retrouver physiquement.
C’était un rêve devenu réalité.
« C’était comme dans un rêve dont je ne voulais pas me réveiller », a déclaré Devora, la mère.
C’est tellement bien que vous ayez pu vous retrouver. Nous vous souhaitons le meilleur ! Personne ne devrait avoir à vivre une telle expérience!