Voici donc les explications détaillées fournies par les chercheurs :
Par exemple, les plantes produisent une hormone connue sous le nom d’acide abscissique (ABA) en réponse à la sécheresse, mais cela est également produit chez les mammifères et l’on pense avoir un rôle anti-inflammatoire qui aide à réguler l’absorption du glucose.
Cela soulève donc la possibilité qu’un régime de plantes riches en ABA pourrait être utilisé pour aider à traiter le diabète.
Mais il y a encore une panoplie d’autres hormones de plantes en relations avec les bactéries -humaines que nous ne sommes pas encore parvenu à comprendre. Si cela vient à se produire, on pourrait fournir une nouvelle façon de traiter diverses maladies
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La question qui se pose pour le moment est de savoir les raisons pour lesquelles les hormones dans les plantes peuvent influencer les bactéries dans notre intestin, ou même les cellules de notre propre corps, c’est pas tout à fait compris.
Une possibilité peut être que la structure moléculaire des hormones a une forme similaire à d’autres métabolites chez les êtres vivants, y compris nous les humains. Mais aussi, cela pourrait être aussi une relation intime, que les humains et les plantes ont en effet co-évolué ensemble au cours des millénaires.
«Nous avons évolué dans un environnement, y compris les plantes et les microbes tout en consommant des hormones végétales, » dit Emilie Chanclud. « Nous avons l’IAA et l’ABA dans notre corps, et même si nous ne savons pas d’où ils viennent, nous avons développé des moyens d’y répondre au fil du temps.»
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