Voici la stratégie adoptée par cette mère pour éviter que sa fille ne souffre du côté sombre du perfectionnisme :
Quand je vois ma fille « agoniser » sur des petites erreurs qu’elle a commises, j’interviens très rapidement pour la faire comprendre, comme ma mère a eu aussi à le faire avec moi, que les erreurs font partie de l’apprentissage, et qu’elle ne devrait les accorder trop d’attention.
Récemment, lorsque l’un de ses professeurs lui a décrit avec sympathie et d’affection comme étant un « peu perfectionniste cérébrale », je me suis alors dit qu’il était temps pour une approche plus directe.
Un soir, j’ai alors demandé à ma fille « sais-tu ce qu’est un perfectionniste ? ». Puis, nous avons parler des avantages qu’il peut y avoir à vouloir être parfait. Mais, nous avons aussi évoqué le fait que cela se traduit parfois par la fixation d’objectifs impossibles à atteindre.
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« Ça me ralentit parfois », a-t-elle dit.
« Ouais », dis-je. “Moi aussi.”
«C’est un peu comme si j’avais une personne dans ma tête. »
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« Une personne dans ta tête qui vous dit que vous êtes censé être parfait? Moi aussi, » dis-je. « Quel nom lui donnes-tu ? »
Je ne m’attendais pas à une réponse, mais elle en avait déjà. « Monsieur P., » dit-elle.
Nous avons alors d’appeler cela M.P, et dès lors, nous avons partagé nos points de vue sur le sujet. Je lui enseigne comment apprendre à vivre avec cette voix intérieure qui lui pousse toujours à être parfaite.
Elle se plaint encore des fois de certains objectifs non-atteints, mais enfin, elle commence à comprendre que l’imperfection est parfois inévitable.