Des impulsions électriques livrées au cerveau peuvent aider les patients atteints de troubles tels que la maladie de Parkinson, la dépression, le trouble obsessionnel-compulsif et éventuellement d’autres conditions.
Cependant, les méthodes disponibles jusque là avaient tous des défauts. Cela impliquait les risques de chirurgie, soit l’implantation d’électrodes en profondeur dans le cerveau, ou ils stimulent la surface du crâne, ce qui limite la capacité de cibler l’électricité dans les zones adéquates du cerveau.
Une nouvelle méthode voit le jour :
La recherche, publiée jeudi dans la revue Cell et dirigée par un neurobiologiste de premier plan à l’Institut de technologie du Massachusetts, Edward S. Boyden, a été menée sur des souris, et de nombreuses questions demeurent quant à son application potentielle sur les humains.
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Cette nouvelle étude utilise un outil de base et établie de longue date: l’électricité. Mais elle ajoute une toute nouvelle tournure. La méthode, appelée « temporal interference », implique l’émission de différentes fréquences électriques, à partir d’électrodes sur la surface du crâne.
L’équipe a constaté que là où les courants se recoupent à l’intérieur du cerveau, les fréquences interfèrent les uns avec les autres, annulant essentiellement tout sauf la différence entre eux et en laissant un courant à basse fréquence auquel les neurones à cet endroit ont répondu.
S’ils n’en sont qu’au stade d’essaie sur des souris, cette méthode s’avère prometteuse :
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