Une mère, dont la fille a été violée à 11 ans, reconnue comme victime d’acte criminel

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À l’issue d’une longue et dure bataille juridique, une femme de 39 ans, dont la fille a été violée à l’âge de 11 ans, a été reconnue comme victime d’un acte criminel par le Tribunal administratif du Québec (TAQ).C’est La Presse qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire le tour de la province. En effet, une mère de 39 ans, dont la fille a été violée à l’âge de 11 ans par un ami de son mari, a été reconnue comme victime d’un acte criminel par le Tribunal administratif du Québec (TAQ) le 26 juin dernier au terme d’une bataille juridique éprouvante qui aura duré plusieurs années. ‘J’ai été obligée de me battre et de me battre et de justifier à répétition ce que je sens. C’est ce que j’ai trouvé le plus difficile’, a-t-elle confié au quotidien lors d’une entrevue.

Une mère, dont la fille a été violée à 11 ans, reconnue comme victime d’acte criminel

La Presse explique qu’elle déplore le traitement qu’elle a subi de la part du service d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) qui ne la reconnaissait pas comme une victime d’acte criminel parce qu’elle n’a ‘pas été ni victime ni témoin directe d’un acte criminel’. Toutefois, les traumatismes qu’elle a subis sont immenses et elle en éprouve les conséquences encore aujourd’hui. ‘J’en suis encore au même stade. J’ai des cauchemars, je suis stressée, je ne peux toujours pas retourner au travail. Je vis encore avec les séquelles de tout ça’, a-t-elle raconté au quotidien.

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La Presse raconte que le fait que cette femme de 39 ans n’a pas été reconnue comme victime d’acte criminel par l’IVAC a complètement bouleversé son existence. Elle a notamment dû mettre fin à sa psychothérapie, mais s’est également séparée de son mari. ‘Lui aussi a besoin d’aide. Il vit beaucoup de culpabilité parce que c’est son meilleur ami qui a agressé ma fille. Si on avait reçu l’aide à laquelle on a droit, on ne se serait peut-être pas séparés’.

Son avocat Marc Bellemare espère que cette décision de justice va inciter l’IVAC à changer de méthodes, souligne La Presse. ‘Il faut que l’IVAC respecte cette jurisprudence-là. On n’en est plus à l’idée que seule une personne ayant été poignardée peut être considérée comme une victime d’acte criminel’, a-t-il notamment déclaré. De son côté, la mère espère que ce jugement va aider d’autres personnes aux histoires similaires. ‘J’espère que le jugement va avoir un impact pour d’autres personnes dans notre cas et qu’ils n’auront pas à vivre ce qu’on a vécu’.

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