Quand vous dites “Secoue-toi un peu !” à une personne déprimée vous ne l’aidez absolument en rien ! (Désillusion en vidéo)

Home » Psycho & Couple » Quand vous dites “Secoue-toi un peu !” à une personne déprimée vous ne l’aidez absolument en rien ! (Désillusion en vidéo)

Venir en aide à une personne déprimée n’est pas toujours facile. Même avec de bonnes intentions, vous risquez jusque d’aggraver son état au lieu de l’aider à surmonter sa dépression.

Quand vous dites “Secoue-toi un peu !” à une personne déprimée vous ne l’aidez absolument en rien ! (Désillusion en vidéo)

Pour venir en aide aux personnes en dépressions, on leur dit souvent des phrases encourageantes comme “Fais un effort”, ou “si tu n’essaies pas de te secouer un peu, comment veux-tu t’en sortir ?”. Sauf que ça n’a pas toujours l’effet qu’on attend d’eux.

Syndrome Orangina :

A en croire les témoignages des psychiatres, les recommandations telles que celles citées ci-dessus, sont régulièrement adressées aux personnes déprimées par leur entourage.

Ces types d’échange sont si fréquemment rapportés par les patients que les psychiatres ont décidé de leurs donner l’appellation “syndrome Orangina”.

Promoted Content

Prononcées avec des intentions bienveillantes et d’empathies, ces petites phrases n’aident pas vraiment les patients à aller mieux.

Au contraire, ces mêmes patients expliquent très bien combien ces conseils et injonctions peuvent s’avérer culpabilisants et finalement contre-productifs.

Mais, il est difficile pour un non-malade de comprendre cela, vu qu’il n’a pas une représentation exacte de ce qu’est la dépression. En général, tout ce que les gens parviennent à s’imaginer seulement l’état de tristesse du patient, auquel s’ajoute un tableau d’angoisses, une souffrance psychique et la douleur morale.

Promoted Content

Mais au-delà de ce simple aspect, la dépression se manifeste également sous une autre facette, tout aussi fréquente et tout aussi grave, à savoir le défaut d’affects positifs.

C’est ce que es psychiatres décrivent avec les symptômes tels que l’anhédonie ou incapacité à éprouver du plaisir, l’aboulie ou abolition de la volonté, l’apragmatisme, ou incapacité à entreprendre des actions ou encore l’athymhormie, la perte de l’élan vital.

De la même manière qu’il serait absurde d’exiger d’un patient atteint de diabète qu’il demande à son pancréas de “faire un effort”, ou à un autre s’étant cassé la jambe d’avoir moins mal ou de courir, il est absurde d’exiger d’un “malade de la motivation” de se montrer un peu plus volontaire.