Ce qu’il y a à savoir sur la tristesse qui survient après l’arrêt de l’allaitement !

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Après avoir mis leurs bébés au monde, plusieurs mères déplorent souvent les cycles d’alimentation (allaitement) sans fin ou la douleur de l’engorgement.

Ce qu’il y a à savoir sur la tristesse qui survient après l’arrêt de l’allaitement !

Ainsi, vous avez probablement déjà entendu parler des horreurs des mamelons fissurés et de la mammite. Mais personne ne semble échanger des histoires sur ce qui peut arriver lorsque vous cessez d’allaiter vos bébés : la tristesse, l’anxiété, voire la dépression… voilà les sentiments qui résultent souvent de cela !

Une transition difficile :

Même si beaucoup de femmes se plaignent des douleurs que leurs font ressentir l’allaitement de leurs bébés, quand arrive le moment du sevrage lacté (cessation de l’alimentation lactée chez l’enfant), ces mêmes femmes se sentent tristes. Pourquoi donc ?

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1. La chute des hormones :

En effet, la production de lait associée à l’action de succion libère des endorphines, cette hormone du plaisir responsable d’un sentiment de bien-être. C’est pourquoi quand les mamans cessent d’allaiter leurs enfants, tout s’écroule autour d’elle en un coup.

Comme principal facteur, il y a le retour de couches, tardif chez les mères allaitantes, qui perturbe l’équilibre hormonal. L’allaitement est un don qui permet non seulement de nourrir les bébés, mais aussi de les protéger aussi bien que les mamans contre les virus et les bactéries externes.

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Ainsi, en cas de cessation de l’allaitement, il faut aussi s’attendre à de grosse fatigue et au retour de petites maladies, qui sont des symptômes de la chute d’endorphines.

2. Un sentiment d’échec et de culpabilité :

Oui ! Il arrive aussi que les mères n’aient pas vraiment voulu mettre fin à l’allaitement de leurs bébés. Toutefois, suite à certaines contraintes, comme les cas de problèmes de santé nécessitant un traitement thérapeutique, celles-ci se voient obliger de ne plus donner le sein à leurs nourrissons.

De cette contrainte naît alors une frustration, un sentiment d’échec, la sensation de ne pas être à la hauteur ou de ne pas être une bonne mère.

3. La sensation d’être dépossédée :

Comme déjà expliqué dans les paragraphes précédents, l’allaitement n’est pas qu’un moyen destiné à nourrir les bébés, il permet aussi aux mamans répondre aux besoins de l’enfant. Quand il se met à pleurer et que rien ne parvient à le calmer, donner du lait à l’enfant peut l’aider à  passer à autre chose.

Mais avec la fin de l’allaitement, la maman ne dispose de ce moyen lui permettant de consoler son enfant à tout moment. En plus, puisqu’elle n’a plus ce pouvoir dont elle seule détenait, elle se voit réduit aux mêmes rangs que toutes les autres personnes de son entourage, tous pouvant à présent répondre aux besoins de l’enfant.

4. Le décalage du retour à la vie sociale :

Qui dit fin de l’allaitement, dit aussi retour à la vie professionnelle ou à la reprise des autres activités mises de côté du fait de la naissance du bébé. Alors, vaquer à ces occupations et ne plus être constamment à côté de son enfant, peut provoquer une désorientation totale.