Le cerveau humain est une merveille. Grâce aux plis de tissus (que l’on nomme circonvolutions) et aux impulsions d’électricité, le cerveau nous permet de percevoir, de tenter de comprendre et de façonner le monde qui nous entoure. Compte tenu de la centralité du cerveau pour la santé humaine, ses dysfonctionnements devraient être séparés de la stigmatisation et traités à égalité avec les maladies du corps.
La santé mentale en chiffres
Les troubles mentaux affectent près de 20% des adultes américains, près de 4% sont gravement atteints et classés comme ayant une maladie mentale grave. Ces troubles sont souvent associés à des maladies physiques chroniques telles que les maladies cardiaques et le diabète. Ils augmentent également le risque de blessures physiques et de décès par des accidents, de la violence et du suicide.
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En 2014, le suicide seul était responsable de 42.773 décès aux États-Unis, ce qui est en fait la 10ème cause de décès. Parmi les adolescents et les jeunes adultes, le suicide est responsable de plus de décès que la combinaison de cancer, de maladies cardiaques, d’anomalies congénitales, de maladies respiratoires, de grippe, de pneumonie, d’accident vasculaire cérébral, de méningite, de septicémie, de VIH, de diabète, d’anémie et de maladie du rein et du foie.
La stigmatisation de la santé mentale créée par la société
Le traitement de la maladie mentale a longtemps été retenu par le sentiment que les troubles de l’émotion, de la pensée et du comportement manquent en quelque sorte de légitimité et reflètent plutôt une faiblesse individuelle ou des choix de vie médiocres. Il n’est pas surprenant qu’il y ait eu une inadéquation entre l’impact énorme de la maladie mentale et la dépendance à l’égard de la santé publique et l’engagement limité de notre société à résoudre ces problèmes.
Voici trois exemples de la façon dont la société à stigmatisé la santé mentale :
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