Ensuite, Beaver a expliqué pourquoi on ne doit pas faire abstraction d’un genre en ce qui concerne la question d’agression sexuelle :
Beaver dénonce surtout le fait que le harcèlement sexuel à l’endroit des femmes soit presque vu comme normal. Et c’est pourquoi «en tant qu’homme, personnellement, je ne peux pas, malgré ma propre expérience, m’engager à me joindre à un« Moi aussi », même si je vois certains hommes le faire», écrit-il:
“Je respecte et je soutiens tout homme qui a été abusé sexuellement ou victime d’intimidation sexuelle, mais ce qui semble enflammer le monde ces derniers jours, est plus en évidence un problème pour les femmes”.
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“Parce que, même si de nombreux hommes ont eux aussi été victimisés de cette manière, la vérité douloureuse est que nous vivons dans un monde où l’on attend des femmes qu’elles supportent de telles choses, et où cela est si banal que nous avons réussi à élire un président (Donald Trump) qui se vante d’un tel comportement.”.
Et puis la cerise sur le gâteau : “La probabilité est que si l’actuel occupant de la Maison Blanche avait été pris en flagrant délit d’harcèlement à l’encontre d’un journaliste (homme) de la télévision”, a écrit Beaver, “il ne serait jamais devenu président. “
Ainsi, l’acteur a abordé un point essentiel: le harcèlement sexuel contre les femmes est si banal (pour ne pas dire normal), c’est plus surprenant si une femme n’en fait pas l’expérience à un moment donné de sa vie.
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Mais le hashtag #MeToo était destiné à faire la lumière sur la fréquence alarmante que les femmes sont obligées d’endurer ce type de comportement inexcusable. Il ne devrait pas falloir un flot de messages sur Facebook de la part des femmes dénonçant leurs expériences d’agression sexuelle pour que le monde se soucie enfin.